Il est très important de protéger tous ses comptes en ligne. C’est de simples précautions et à un peu de créativité pour trouver la formule résistante. Ci-dessous nos conseils.
C’est un réel drame de voir nos comptes sur les réseaux sociaux voir de nos boîtes mails piratés. Toutefois un autre schéma suscite l’angoisse : le recours constant au bouton « Mot de passe oublié ? ». Si vos mots de passe vous posent problème fréquemment, il est encore temps de changer quelques habitudes. Voici quelques suggestions pour élever un mur insurmontable autour de vos données personnelles.
Respecter les bases d’un bon mot de passe
Une règle simple pour commencer : une bonne clé d’accès à un compte doit avoir plus de huit caractères et comprendre des lettres, des chiffres et des symboles aléatoires.

N’hésitez pas à le changer tous les trois mois au minimum.
Même s’il est compliqué de jongler avec plusieurs mots de passe, il est fortement déconseillé de resservir le même mot de passe ou une de ses versions sur ses comptes distincts. C’est un peu… comme se faire dérober son trousseau complet de clés.
« Le problème n’est jamais la force d’un mot de passe. Il s’agit de ne pas donner le même aux 200 comptes que nous allons créer dans notre vie afin de limiter les risques », souligne Cyril Leclerc, responsable de la sécurité de Dashlane, un outil de gestion des mots de passe.
Car si le mot de passe se retrouve dans la nature après une importante fuite de données, les cybercriminels n’auront qu’à l’essayer sur les différentes plateformes ou en déduire facilement les autres versions.
Anonymiser ses sésames
Avec l’aide des réseaux sociaux et un minimum d’esprit de déduction, une personne mal intentionnée peut déterminer un faisceau d’indices et recouper les potentielles sources d’inspiration de vos mots de passe : famille, amis, passions ou surnoms.
Ainsi, n’utilisez jamais des noms, des noms propres ou des choses que les pirates peuvent facilement déduire à votre sujet. Même principe pour les numéros de téléphone ou les adresses faciles à dénicher.
Wilfrid K.