De la 85ème place en 2018 avec un score de 40 points sur 100, le Bénin passe à la 80ème place en 2019 pour 41 points sur 100. C’est ce qui ressort du rapport sur l’indice de perception de la corruption de Transparency International rendu public ce jeudi 23 janvier 2020.
Selon Social Watch, partenaire Bénin de Transparency International, rapporté par La Nouvelle Tribune « le Bénin aurait pu mieux faire en 2019, si sa progression n’avait pas été ralentie par sa faible note dans l’indice de l’état de droit de l’organisation World Justice Project ».

Plus des deux tiers des pays, ainsi que bon nombre des économies les plus avancées du monde, stagnent ou montrent des signes de recul dans leurs efforts de lutte contre la corruption, selon l’Indice de Perception de la Corruption (IPC) 2019.
D’après le rapport, ”L’analyse des résultats révèle que les pays dans lesquels les élections et le financement des partis politiques sont perméables à une influence indue de la part d’intérêts particuliers sont moins en mesure de lutter contre la corruption.”
Et pour réduire la corruption et restaurer la confiance dans la politique, Transparency International recommande aux gouvernements de :
Renforcer les systèmes de re-devabilité et promouvoir la séparation des pouvoirs ;
S’attaquer au traitement préférentiel pour assurer que les budgets et les services publics ne soient pas motivés par des relations personnelles ou orientés par des intérêts particuliers ;
Contrôler le financement politique pour éviter un excès d’argent et d’influence en politique
Gérer les conflits d’intérêts et s’attaquer au phénomène du pantouflage ;
Réglementer les activités de lobbying en favorisant un accès ouvert et constructif à la prise de décision ;
Renforcer l’intégrité électorale, prévenir et sanctionner les campagnes de désinformation ;
Donner plus de pouvoir aux citoyens et protéger les activistes, les lanceurs d’alerte et les journalistes.
L’indice de perception de la corruption (Ipc) piloté et réalisé par l’organisation Transparency International tient compte du niveau de corruption observé dans les administrations et secteurs publics des 180 pays et territoires évalués.
La Rédaction