Prévu Pour octobre prochain, les élections présidentielles en Côte d’Ivoire s’approchent à grand pas. .Ceci inquiète l‘épiscopat qui propose la réconciliation nationale à la classe politique pour une élection apaisée.

Lors de la 114è assemblée plénière, tenue dimanche dans la ville de Korhogo au nord, l’église catholique fait des propositions contenues dans un mémorandum rendu public en mettant en avant la réconciliation nationale. Elle insiste que cette réconciliation devrait rimer avec des actes significatifs dont le retour des exilés « avec des garanties de sécurité et de réintégration », la libération « sans exception de tous les prisonniers « politiques ». Les évêques ont aussi évoqué le dialogue entre acteurs politiques et ceux de la société civile. « Le dialogue entre acteurs politiques et société civile si bien relancé récemment ». Ils précisent que la concertation nationale périodique, si elle est effectuée dans la transparence et le respect de la différence, peut nous apporter un regain d’énergie et de fraternité constructive. Pour le clergé« l’instauration et la consolidation de l’État de droit implique le respect de la Constitution, afin que personne ne nourrisse l’intention ou la volonté de manipuler les personnes ».Il ajoute que La concertation est aussi dans le dessein d’une organisation consensuelle de la présidentielle à venir. « Cette condition, qui est une conséquence logique de l’indépendance de la CEI, est celle d’une élection présidentielle ouverte, qui garantisse l’égalité des chances de tous les candidats désireux de compétir. La lutte contre l’exclusion trouverait ici tout son sens ». Vivement que ces propositions soient prises en compte par les acteurs politiques ivoiriens. Lesquels font face à une grave crise politique du fait entre autres de la rupture d’alliances et de l’absence d’unanimité autour de la commission électorale.
La Réadaction / First Contact Afrique