Expulsion de Olivier Nette par le Bénin: Ce n’est pas trop tôt
Autant le dire d’emblée, il était plus que temps.
Oui, ce Olivier Nette était tout sauf un ambassadeur. En tout cas il ne se comportait pas comme tel.
Combien de fois ne l’a-t-on pas vu, depuis qu’il a posé ses valises à Cotonou, se servir de formules alambiquées voire à la limite du tolérable, pour décocher des flèches au gouvernement en place? Jamais avare d’une critique, d’une insinuation, il manquait vraiment à son devoir de réserve et… d’ambassadeur tout court.
Ce n’est certainement pas là le plus grave. Il faut discuter avec les acteurs politiques à qui il conseille d’organiser un soulèvement populaire, de créer le désordre dans le pays pour espérer renverser TALON pour comprendre que tel un arbitre partial, il avait choisi son camp. D’ailleurs certains de ses interlocuteurs dans l’opposition disent eux-mêmes ne pas comprendre qu’il les entreprenne autant. Si le Bénin basculait dans la déstabilisation, il aurait été heureux d’en être l’instigateur.
D’autres encore laissent clairement entendre que l’ambassadeur panique a la vue des résultats qu’engendre le président TALON dont il n’épouse pas les méthodes. Pour lui en effet, si le Bénin décolle comme le Rwanda, ce serait la preuve que les pays africains auraient raison d’âme se prendre en charge avec sérieux et rigueur. Alors, tout faire pour faire échouer le régime en place semblait être devenu son leitmotiv, le motif de sa présence dans notre pays.
A la limite de la subversion, ses propos en public ne laissent aucun doute sur sa condescendance à l’égard des Noirs. Allez-y imaginer en privé…
Pour solde de tous comptes et pour l’ensemble de son œuvre, le sieur Olivier Nette ne méritait pas autre sort. Et encore une fois, ce n’est pas trop tôt.
Ailleurs on l’aurait remercié depuis et je le demandais justement si c’est parce qu’il s’agissait du représentant de l’UE que mon pays était si timide…
Marc GOUTOLA