Infrastructures routières transfrontalières en Afrique
Les deux capitales les plus proches du monde (Brazzaville–Kinshasa), ne sont séparées seulement que par par le fleuve Congo de quatre kilomètres. Mais pour passer d’une capitale à l’autre, soit c’est par la voie fluviale ou par voie aérienne pour les plus aisés. Mais dans le premier cas, c’est un calvaire. Cette situation sera bientôt conjuguée au passé, car à partir de 2020, la Banque africaine de développement (Bad) va financer la construction d’un projet d’infrastructures d’envergure qui d’un seul coup prend en compte à la fois, pont, route et rails.
Les travaux vont démarrer au mois d’août de l’année prochaine. Voilà, on est très précis. C’est quelque chose de très important. Je salue les efforts et le leadership des présidents Denis Sassou-Nguesso (du Congo-Brazzaville) et de Félix Tshisekedi (de la RD Congo). Nous avons conclu de faire le financement avec un montant total de 660 millions de dollars avec Africa 50 [plate-forme d’investissement dans les infrastructures qui contribue à la croissance de l’Afrique, NDLR]. Et la BAD contribuera à hauteur de 210 millions de dollars pour la construction de ce pont route-rail », a déclaré Akinwumi Adesina, le premier responsable de la Banque africaine de développement (BAD. C’était le dimanche 12 mai dernier au terme d’une audience avec le président Denis Sassou-Nguesso. Cette audience a eu lieu à Oyo, la ville natale du chef de l’Etat congolais située au Nord du Congo. Ce projet de construction pont route-rail nécessitera un montant de deux milliards de dollars américains.
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