Energie solaire
Sur le continent, dans le secteur de l’énergie solaire, le Maroc et l’Egypte sont désormais des figures de proue. Il suffit de se référer à leur passé comparativement à la courbe ascendante qu’ils ont maintenant.
En Egypte, au Maroc et comme dans la majorité des pays africains, les pénuries chroniques d’électricité sont quotidiennes. Il y a encore quelques années dans ces deux pays, il y avait de longues et fréquentes coupures de courant. Cela est dû à un réseau électrique vieillissant faute d’investissements conséquents pour réduire leur dépendance aux énergies fossiles polluantes. Mais désormais, tout cela relève d’un passé lointain, car les dirigeants de ces pays affichent une volonté inébranlable.
Dans le cas du Maroc, en 2010, les énergies renouvelables ne pesaient que 19% dans le mix énergétique national, avec 16% d’hydraulique et à peine 3% d’énergie solaire. Mais depuis 2011, l’ambition du royaume chérifien est désormais claire. Il s’agit d’augmenter la puissance de production solaire du pays à 2 000 mégawatts d’ici 2020 afin de fournir de l’électricité à plus de deux millions de foyers marocains.
Pour gagner ce pari, ce pays du Maghreb a dû miser sur les conditions naturelles optimales dont il bénéficie. Ainsi, très tôt, la filière solaire a fait l’objet de nombreux investissements de la part du gouvernement marocain.
Avec 300 jours d’ensoleillement par an, le Maroc a commencé par compter sur le soleil comme une ressource naturelle inépuisable afin de soutenir le développement des énergies renouvelables. C’est cet argument qui a poussé le gouvernement à faire de la filiale solaire l’un de ses principaux axes de développement énergétique. >>> suite dans le magzine de Mars 2019